Avant Tokyo il y avait Edo
C’est vers 1600 que l’histoire de la ville prend son essor lorsque Ieyasu Tokugawa devient Shogun après la bataille de Sekigahara. Ce dernier qui avait établi son clamp en 1590 dans le petit village d’Edo, va métamorphoser l’endroit en en faisant le centre politique du Japon, la capitale restant à Kyoto lieu de résidence des empereurs. C’est finalement en 1868, après l’abdication du dernier Shogun, que l’empereur Meiji, redevenu souverain du Japon, désigne Edo comme nouveau lieu de résidence et renomme la ville en Tokyo, « la capitale de l’est », mettant un terme à l’ère Edo.
Les traces du passé dans la ville du futur
L’ouverture du Japon sous l’ère Meiji et l’influence étrangère va façonner la ville en lui donnant des touches architecturales occidentales, ainsi qu’une révision des plans urbanistiques calqués sur un modèle anglo-saxon. Les catastrophes naturelles comme le grand tremblement de terre du Kanto en 1923 et les bombardements pendant la seconde guerre mondiale n’auront laissé que peu de traces du passé. Les années 60, marquées par les jeux olympiques de Tokyo de 1964 seront un des moments clés, donnant une dynamique au Japon et à la capitale qui doit se métamorphoser très vite pour soutenir le rythme de la croissance économique. L’ère urbaine est enclenchée, l’industrialisation bat son plein et on lance le projet du grand Tokyo au détriment des campagnes avoisinantes. La ville devient une mégapole, les gratte-ciels forment une jungle urbaine peuplée de salaryman uniformisés qui n’ont de cessent d’imaginer de nouveaux projets, créant une mégapole futuriste toujours entrain de se reconstruire […]
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